blovelo love voile-bike in sahara sail-gyroscopie transsaharienne maroc-mauri-sene
vos messages sont les bienvenus, blovélo Marrakech-Dakar, blovélo-bis Agrandir-Dakar 2M-km, vélo-alizé voile cyclo touristique Vit-moy 27 km/h 100km/j max 180km/j over-chouff couinement de la gomme chauffée au bitume, silence, vacuité, rencontres, chameau, pour les moteurss vrmm...de recherche: désert bike whith sail bicycle tour sail Morroco Mauritania,cyclo-desert-caravane camel vélo-remorque, exosquelette, chaloupé à 2 bosses qui roule et s amasse et me pousse.
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dimanche 27 août 2017
dimanche 19 avril 2015
le final Chamololl mise a l'eau du chablovelo
ma quête est exaucée j'ai trouvé mon totem!! |
Petit caprice de vélonaute transsaharien:, je veux arriver à Dakar par la plage.
C'est qu'au niveau du lac rose il me faut traverser 1 km de dune pour atteindre la mer. Pour m'éviter une laborieuse manutention, Il m'est promis un quad, une jeep, un camion à touriste, mais c'est finalement un simple aide qui arrive, mais quelle belle surprise qu'il s'agit en fait d'un chevronné chamelier qui connait l'art de faire déblatérer sa monture.
Avec toutes cette émerveillement, j'ai failli me faire ensabler, les dernier tour de pédale sont totalement stressés puis s'achèvent en happy end.
En effet, Un fois redescendu de mon chameau, je m’aperçois que la mer commence à remonter, l'heure est grave, bloqué par la mer, je suis bon pour à nouveau 8 heures d'attente. Je pédale donc à bloc pendant une bonne heure après que la mer m'est bloqué puis relâché et quand je suis bloqué définitivement, je demande à un pécheur "ou est le goudron ?" il me réponds il est là juste derrière , ouff!! . J'inaugure en fait la nouvelle route VDN , route de plage à 4 voix !! c'est mon final BARAKA
le Happy-end : la mer me bloque juste pour l'inauguration de la VDN autoroute de plage?? |
MAKING OFF CHAMOLOLOLLLO GLOUPSSSSSS
chammotelephovore
Diama st Louis
Au matin à keur mécène, petite initiation à la frontière culturel qui m'attend: principe de base "time is money". Mon passeport tarde à m’être rendu, mon attente patiente pendant une heure assis devant la porte des bureau est un message complice bien reçu "j'ai tout mon temps et peu d'argent". Au péage du parc naturel de Diama rebelote les 5000 sont réajusté à 2000, et finalement bonne rigolade avec les gardiens quand j'éternue sous l'emprise de leur poudre à prisé qu'il m'ont invité à partager.
Sur la piste en terre battu c'est du pilotage tout en douceur
maman phaco et les petits |
pilotage sur la piste
après 20 jours de desert retour des arbustes |
Je n'étais pas censé passer la frontière de Diama car il n'y a pas d'ordinateur pour la délivrance du visa , un automobiliste serais refoulé à coup sur mais je parie sur mon joker cycliste pour amadouer les douaniers.
Premier contact, une lourde barrière prix annoncé pour sa lever 5000 cfa. Après un sitting ferme "jai pédaler 20 jours pour venir au sénégal une barrière n'est pas si lourde après tant d'effort". Le garde barrière veux me faire promettre de rembourser le passeur qui veux m'accompagner coût que coût.
Maintenant la police me demande de prendre un taxi 10000 cfa pour aller faire mon visa à l'aéroport, je sens qu'il est temps de jouer la montre. Au resto à coté, un groupe des "médecins du fleuve" me questionnent longuement on parle de la situation au mali.. Après une heure je retrouve les policiers, a court d'idée je propose d'aller voir les gendarmes en attendant. Bonne pioche il m'est finalement accordé de partir et avec les encouragements des gendarmes. A l’Aéroport un policier reviens gentillement après son service rallume les machines pour me délivrer mon visa.
Arrivée a st louis l'accueil spontanée des enfants.
samedi 11 avril 2015
infinitude vers nouakchott Nouadhibou Remonter le vent chez les Maures
Les Sénégalais ont convertit les Mauritaniens au "thieb" (c'est le riz à la sénégalaise), idéal pour se ré-emplumer après la migration du Sahara occidentale. Après deux jours à Nouadhibou, je sens un blues , et un peu appréhension pour le gros morceau de désert qui m'attend.
Le véhicule est très "roots" mais le chauffeur me déclare dans un français soutenu "n’ayez pas d’inquiétude je vais stabiliser le chargement". Nous remontons ainsi le vent de la presqu’île dans le sens sud nord, au carrefour, mes premiers tours de roue sur cette route vers Nouakchott réanime rapidement mon enthousiasme. Finalement ce désert est moins austère que le sud du Sahara occidentale, il y a des "khama" (tentes traditionnelles) tout le long. Les construction arborent des couleurs vives rose bonbon, vert pomme.rouler dans le silence
Je campe dans cette station après la ville de Bou Nouar. Le gérant à qui je demande ou je peux planter ma tente me dit "vous êtes libres". Le muezzin de la mosquée toute rose libérera lui aussi toute sa ferveur en prières subrogatoire tardives et matinales.
C'estcafé z |
Le matin c'est repartit pour une journée à 170 km. Pour une fois je fais une pause "thieb" à mi parcours dans la nouvelle ville de Chami qui n'existe que depuis 2 ans. J'y rencontrent des migrants togolais ivoiriens qui se plaignent du climat torride qu'ils subissent en plein désert
éclosion de ville en plein désert depuis 2012 éclairage solaire |
super pause thieb climatisé à 1 euro nickel pour les 100 km à venir |
C'est la première fois qu'il fait un peu chaud, au contrôle de gendarmerie un petit thé pour la digestion avec promesse de les tenir au courant de mon point de chute ce soir.
En effet, le soir je choisit la chute: un vent de sable violent s'est levé et je file à plus de 42 km tout en freinant et en serrant les fesses, je crains qu'un camion de face ne me "gifle", j'ai nul part ou m’abriter , je choisit la chute dès que je vois un chantier.
Toute l'équipe viens me saluer, je ressens une atmosphère de camaraderie dans ce 100 % masculin, Rachid chef d'équipe très cultivé dors simplement parmi nous au sol avec son équipe. Au aurore c'est direct boulot tout le monde grimpe rapidement dasn les pick up, bon.. boulot vélo alors.
Toute l'équipe viens me saluer, je ressens une atmosphère de camaraderie dans ce 100 % masculin, Rachid chef d'équipe très cultivé dors simplement parmi nous au sol avec son équipe. Au aurore c'est direct boulot tout le monde grimpe rapidement dasn les pick up, bon.. boulot vélo alors.
une bonne ambiance de travail rigolade camaraderie |
au petit matin Rachid le boss un bosseur |
à l'abris du vent dans le dortoir |
mercredi 8 avril 2015
la frontière Mauritanie entre deux ages Nouadhibou
Pour anniversaire, une frontière : sulfureuse et anxieuse, onéreuse et pourtant sablonneuse me rackette 120 euros.
"DAESH.-Trouille" intoxication activée, je me lance dans le mythique noman's land.
Départ du monumental Barbas hotel à 100km de la frontière, j'ai pour la première fois rencontré des français, ils revenaient de la Mauritanie . Je suis rassuré ceux sont des experts de cette route et les infos sont détaillées.
Lors du passage du noman's land, zone de 5 km "hors des lois", je stress avec le poids de tout cette inconscient collectif, inquiet de la rançon qu'il faudra payer. Dans ce dépotoir géopolitique, des stigmates de cannibalisme automobile et d'éventration de tubes cathodiques??, ces mœurs un peu trash éveillent chez moi une certaine sympathie. Je ressens malgré tout un climat bon enfant j'entends dire que la zone des 5 km est infiltrée par des forces de sécurité en civil.
Je sors mon joker-anniversaire aux douaniers Mauritaniens mais les 120 euros seront le cadeau que je m'offre , il me reste 40 km pour atteindre Nouadhibou, encore une journée à 150 km!! Passé la frontière, un vent de sable puissant me propulse à plus de 45 km/h. Je dois freiner au lieu de pédaler et je commence a flipper, pas d'endroit pour s'abriter et replier la voile. Je couche finalement le vélo, il y a de la case: le système de fixation de ma roue arrière tourne fou, mon axe est cassé? Je progresse, priant sur ces derniers 40 km avec la remorque qui pendouille derrière. Nouadhibou .Un sénégalais, par de savantes soudures, va me réparer cela...
Je me repose pour deux jours squelette et exosquelette et un petit nerf qui s'appelle le nerf honteux s'est irrité sur la selle.
vidéo: Je déblatère un peu - confession en ce jour anniversaire
Je rêve d'une énième fleur: les douaniers magnanimes, en ce jour anniversaire, me gratifiant des 120 euros du visa..
un décor de dentelle |
Lors du passage du noman's land, zone de 5 km "hors des lois", je stress avec le poids de tout cette inconscient collectif, inquiet de la rançon qu'il faudra payer. Dans ce dépotoir géopolitique, des stigmates de cannibalisme automobile et d'éventration de tubes cathodiques??, ces mœurs un peu trash éveillent chez moi une certaine sympathie. Je ressens malgré tout un climat bon enfant j'entends dire que la zone des 5 km est infiltrée par des forces de sécurité en civil.
le fameux nomans land lieu sans lois avec autodafé de vroum et TV ??.!!! |
ça pendouille |
le camping du lévrier |
lundi 6 avril 2015
l'overvélo CTM Boujdour Dakhla, valse du bivouac
"Vélonaute", c'est physique mais aussi logistique: prise de renseignements, dérangements arrangements du sac, réparations entretiens mécaniques, lessive, remise en forme... Voilà 15 jours que je longe l'océan et je n'y ai pas trempé un orteil. Je vais le faire demain à mon insu.
Voila Dakhla qui s'est énormément développé depuis 5 ans. Les hôtels sont pleins, les rues grouillent de chalands, la vacuité du désert me manque déjà. Enfin le matin, 3 heures durant, je remonte face au vent les 35 kms de la presqu’île, les panoramas sont "Dakhliens".
à marée basse |
je vais bientôt tourner le dos au alizés |
Un petit nid à l'abri du vent au bord de l'océan, pas de faune du genre chiens errants, serpents, insectes. Je choisis d'abord une petite butte (cela aurait été le bon choix)
le campement déployé, alors que je me prépare pour mon premier bain naturiste au soleil couchant, je sursaute : "salam alekoum", ma naïveté de me croire seul au monde est encore échaudée. Deux militaires guettent camouflés dans une guitoune en toile à 5 mn de là. Ahmed qui maîtrise parfaitement le français m’accueille, campement avec des bidons d'eau, du solaire, situé à 80 km de tout commerce non véhiculé. une bouteille d'eau minérale m'est offerte. Plaisantant, je lui suis grès de partager sa plage privée ce à quoi il rétorque, méditant le chapelet à la main, nous la partageons avec Dieu.
(j'aurais aimé une photo souvenir mais c'est interdit pour les militaires)
une partie sacrifiées pour la soupe du soir |
Parfaitement serein grâce à ce voisinage je m'enfonce dans le sommeil bercé par la valse des vagues. Au creux de la nuit, la pleine lune s'est levée soulevant une valse endiablée, je avec chahut et ses pas viennent se frotter jusqu'à mon orteil emmitouflé dans le sac de couchage.
Plan d’évacuation d'urgence; piégé, je dois crapahuter les 20 m de dune liquide pour trouver un méplat.
je redescends le vélo pour le remonter par un autre chemin |
au petit matin, prochaine ville Dakhla à 100 km |
la prochaine ville Nouadhibou à 400 km |
la remorque hissée sur le rebord a temps |
Ce bivouac m'a demandé beaucoup d'efforts, le temps de remonter la falaise, nettoyer le matériel, départ tardif j'arrive à la station située à 130 kms de Dakhla. Les Gendarmes me dissuadent de continuer car il n'y a pas âme qui vive sur les 160 prochains km. Je bougonne un peu car j'ai pas eu ma dose, je me console avec un tajine toujours providentiel au Maroc alors que nous sommes à des centaines de km de toute agglomération. La grande classe au moment de payer j’apprends que le gendarme qui m'a stoppé a payé pour moi , je ne peux le remercier car il est déjà parti.
déplacer le curseur a droite du pylône la dernière station au tajine offert plus rien après pendant 160 kms |
Le lendemain je démarre tôt car ce sont des journées de 170 kms qui commencent... au loin ville inhabitée
Je suis amnésique de cette journée après 170 km donc 10km difficile contre le vent je me suis couché une heure à l'arrivée.
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