Le samedi, gréement de voile repensé par la "team" allemand, fond de culotte refaçonné par le tailleur, " thieb au poisson" avalé je suis fin prêt à 16h00, le vent m'aide, qq mandarines pour le carburant.
Premier "check-point" le mat à l arrêt, se casse sous la désapprobation du policier, rafistolage avec de la ferraille et de la chambre a air trouvée sur place et c'est reparti. Au " kilo" 60, une auberge est programmée, le soleil se couche , par expérience je sais que les atterrissages de nuit sont toujours délicats( méfiance superstitieuse ?? à Taroudante il a fallut rouler jusque 23h00).
Au réveil , je me sens stupide de demander la poubelle qd je découvre avoir dormis parmi une multitude d'immondices.
A Rosso je m étonne du boutiquier qui me dit ne pas vouloir parler wolof, un peu ébouriffé de la nuit parfumée à l échappements je suis décidé à éviter la cohue du bac de Rosso. En route pour une petite visite qd même , je suis cueilli par un policier qui une fois le passeport en main, me réclame 10 euro de passage, je suis pris à froid, les transactions démarrent mal: je manque d intelligence pour faire le jeu de l'idiot!! j en appelle à la fiche, au reçu puis je m'énerve en cherchant son chef, il parle de délit de fuite...... mi-temps, excuse, concertation: acte 2 scène 1 il a mon passeport, réclame l argent, de la discrétion, j ai un peu de temps( un conseil la façon de se stationner en gênant la circulation est stratégique pour jouer la montre), j'aime les règlements administratifs, je n ai pas du tout envie de m alléger du faible poids d'un billet de 10 euros. Je lui déclare que le grand dessein a décidé de son intervention et que je profite de sa protection pour faire le point, reparer qq pti truc, ranger mes affaires sans l attroupement des enfants, j en profite pour faire le maximum de connaissance avec les passants, je glorifie les forces de sécurité du pays lui montre les numero de téléphone.
La balle est dans son camps.Je suis immobilisé depuis 25 mn l attroupement se constitue, comment trouver un "happy end??"
Mon policier ne m a pas déçu:.... j en suis encore époustouflé : une pause page photo avnt la suite....
no limit??? |
en voila qui ne me regarde pas passer |
La piste de rosso |
un peu de pilotage |
une nuit de pleine lune au commissariat |
le passage du barrage de Diama |
St louis just in time |
une petite acceleration pour atrapper le soleil au vol ds la boite |
La famille de marie-Louisequi m'acceuille à st louis |
pas mal de supporters pour ma dernière étape |
la langue de barbarie tôle ondulé, sable, dur dur le finish |
" Monsieur Philippssse venez ici....je tiens à vous féliciter, ce que vous avez fait est très bien!! voici votre passeport.!! Si vous m aviez donné les 10 euros; je vous aurais coffrer de suite au commissariat, c'est interdit ". Je lui demande où sont les caméras cachées et je le quitte avec une poignée de main claqué en "five" en croisant son regard un peu moins enthousiaste que le mien.
the border fleuve a diama
Ainsi échaudé par ma tentative de visiter Rosso , j ai vite mis le cap sur le barrage de Diama, c est une leçon de pilotage: d'abord décrypter les départ de tôle ondulé, surnager sur les banc de sable, accompagner les bourrasques ,éviter les ornières et éventuellement pratiquer l apnée dans les nuages de poussières soulevés par les vroumsssssssss. pour m encourager des escadrilles de pelicans, des essains de volatiles grégaires qui decrivent des formes mouvantes tel des ban de sardines, des aigrettes bleu des piafeurs jaunes, des phaco qui vont à la fanges des varans, des boutiques avec du coca a 30°c
le soir halte à la gendarmerie de keur messene, une gendarmerie entourée de sable blanc idéal pour ce lover la nuit.
Le matin mon deuxième accident du voyage; freinage pour une photo, une charrette me percute, la patte de l'âne est bloqué dans les rayons , il est en tord: défaut de maîtrise du véhicule un âne sans freins donc, on se quitte en rigolant. Le passage à Diama une formalité les mauritaniens ont le scanner biometrique, Les douaniers sénégalais plaisantent en me demandant ma carte grise. la route Diama st louis un vrai billard, un arret pour me laver et faire qq lessive dans le fleuve. Je pars saluer Marie louise qui nous avais accueillli lors de nos derniers voyages. C est une directrice d'une école pour déficient mentaux. J ignorait que se déroulait le festival des arts nègre le dernier date de trente ans de gros moyens sont mis en jeu, écrans géants super son. Je pars le soir avec babacar le mari de Marie louise au concert un vieux groupe de 1959 " luca de,,", il y peu de spectateur.
Pour ma dernière étape St loui Louga je décide de prendre la piste par la langue de barbarie et ainsi éviter le trafic dense de la route de Dakar, la conduite est encore plus difficile que la veille ls enfants des villages m interpellent de loin je maudis cette piste de crainte d une défaillance mécanique. Arrivée à Potou je retrouve mes repère, le goudron j extirpe une épine plantée ds le pneu( aucune crevaison sur tout le voyage). je regonfle les pneu ( dégonflés préalablement pour diminuer l enfoncement ds la piste sableuse) chaîne huilée maintenant qu'il y a moins de poussière et c est parti pour le chrono final , le soleil veut participer à la course , une compagnie de 4 volatiles me montre le chemin, je lâche mes derniers chevaux je gagne la course du soleil avec 3-4 minutes d avance sur son coucher, les enfants viennent juste de finir l'école c'est le début de leur vacances. c est les retrouvailles ma migration est finit ,je suis au nid au bercail et je piaille avec mes ouailles.
dernière chance pour le bivouac après Nouakchott
le ndiambour_kilo -18
le debrieffing
je m imaginais que je serai seul face aux étendus désertiques avec le vent pour amis , les rôles se sont inversés. C'est le combat contre le vent s infiltrant dans l équipe en peloton qui m a ramené à ma solitude face à la puissance des éléments. La solitude m'a a peine effleuré ,1 jour au départ, 2 jours sur la cote et les 4 derniers qui m ont permis un face à face homo-velo. Mon 2 roues a été dans 4 entre smara et dakhla puis Argoub et la frontière maroc mauritanie puis Nouadibou Nouakchott. j ai ainsi zappé 10-12 jours de velo investi préalablement dans les rencontres et les repos restauration. Je suis un peu plus relié a ma bipèdie d'homme organisme conçu pour marcher 6-7 heures par jour avec l exosquellette du vélo on se multiplie par 3 dire qu'un autre véhicule qui est resté au stade archaïque la carapace externe des créatures précambriennes avec un poids 100 fois supérieur du bruit de la fumée et des guerre du golfe etc fait a peine mieux que 3 fois le velo.
je m imaginais que je serai seul face aux étendus désertiques avec le vent pour amis , les rôles se sont inversés. C'est le combat contre le vent s infiltrant dans l équipe en peloton qui m a ramené à ma solitude face à la puissance des éléments. La solitude m'a a peine effleuré ,1 jour au départ, 2 jours sur la cote et les 4 derniers qui m ont permis un face à face homo-velo. Mon 2 roues a été dans 4 entre smara et dakhla puis Argoub et la frontière maroc mauritanie puis Nouadibou Nouakchott. j ai ainsi zappé 10-12 jours de velo investi préalablement dans les rencontres et les repos restauration. Je suis un peu plus relié a ma bipèdie d'homme organisme conçu pour marcher 6-7 heures par jour avec l exosquellette du vélo on se multiplie par 3 dire qu'un autre véhicule qui est resté au stade archaïque la carapace externe des créatures précambriennes avec un poids 100 fois supérieur du bruit de la fumée et des guerre du golfe etc fait a peine mieux que 3 fois le velo.
Plus d un mois depuis mon atterrissage à Marrakech, de la gyroscopie 3D avec des salamalekum au kilomètre, des paysages minéraliers , escarpé, foisonnant, infini à perte de vue, de l oxygène génétiquement vitalisante, des " kh" de "aarh" "rheh" "ngeur" "pchèlrh" des klaxons d'encouragements, des tajines , des pâtisserie thé à la menthe, des bivouac étoilé, des hôtels sans drap, des amis marocain passeurs cyclotouuuristes et japonais clic clac, des grillades de poissons, des souris d ordi qui se débinent, des sources chaudes, des murmures de ruisseau, des clameurs au loin, des insectes qui traversent, des ânes qui me dépassent, des poids lourds un peu lourd, des éfluves, des bourrasque, des orages, des alizées, des vents de sable, des chameaux dans mon assiette....
"Mi j iro ben encor pour ' lgyroscopi" ben blop le velo a l enclo clos le blovelo bonne velobé 2011 à tous
"Mi j iro ben encor pour ' lgyroscopi" ben blop le velo a l enclo clos le blovelo bonne velobé 2011 à tous